Les devoirs…bêtes noirs des écoliers depuis des générations, ils font toutefois partie intégrante du système éducatif. Bien dosés, il permettent aux enfants de revoir les principes appris dans la journée, de les mettre en application et d’ouvrir sur les leçons suivantes. Mais rythme de vie effréné, manque de volonté et parfois, mauvaises habitudes rendent les soirées longues et crispantes pour toute la famille lorsque votre enfant refuse de s’acquitter de ses devoirs. Voyons ensemble quelles solutions peuvent être apportées.

Les bonnes habitudes

Dès les premiers devoirs de votre enfant, normalement au CP, mettez les bonnes habitudes en place. Et pas seulement le premier mois ! Expliquez à votre enfant que dorénavant, lorsqu’il rentrera de l’école, ses jeux et occupations habituelles ne seront plus accessibles tout de suite. Ainsi, n’hésitez pas à mettre en place un emploi du temps de la soirée. Dès son retour de l’école, laissez lui un quart d’heure environ pour poser ses affaires, étancher sa soif et combler un éventuel petit creux. Si vous le pouvez, échangez avec lui quelques mots et commencez à regarder son cahier de devoirs avant de s’attaquer aux terribles leçons. Au fil des années, à force de s’astreindre à ce rythme à vos côtés, il le reproduira de lui même et conservera cette méthode d’organisation, même durant ses études supérieures !

Votre enfant n’est pas seul

A l’école, votre enfant travaille en groupe, surveillé par un professeur. Reproduisez donc ce schéma chez vous ! Dès son plus jeune âge, effectuez les devoirs à ses côtés pour lui inculquer les méthodes et l’organisation des révisions et revoir avec lui les incompréhensions de la journée. Il profitera de cet instant privilégié avec l’un de ses parents pour revenir sur des points qu’il n’a pas osé aborder en classe. Sans remplacer le professeur, apportez lui un point de vue différent, une explication avec “vos mots à vous” et usez de ces moments pour renforcer votre relation avec lui. Si votre rythme de travail ne vous permet pas de le faire quotidiennement, efforcez-vous durant le week-end à tenir une révision hebdomadaire. Lorsqu’il grandira et fera ses devoirs seul, il saura qu’il peut toujours compter sur vous en cas de blocage. Il continuera à venir vous voir ponctuellement et vous pourrez ainsi garder un œil sur ses activités sans apparaître top intrusif.

Créer un cadre de travail propice à la réflexion

Maman qui prépare à manger, Papa qui rentre du travail et parle fort, le petit frère qui pleure car il a cassé son jouet et le chien qui court partout…au milieu de tout cela, votre aîné rechigne à faire ses devoirs et exaspéré, vous le disputez et le menacez. Aimeriez-vous travailler dans les mêmes conditions ? Bien que les moyens financiers et matériels des différents foyers diffèrent, il est nécessaire dans la mesure du possible de créer un espace calme pour les devoirs. Un bureau, de quoi écrire, un bon éclairage et si possible, une connexion internet pour que les plus grands puissent faire leurs recherches. En revanche, bannissez le téléphone portable ! Les SMS, les alertes, les mises à jour d’applications polluent l’environnement et distraient votre enfant. Si vous manquez de place, rechercher une médiathèque ou une aide aux devoirs fournie par l’école ou une association locales.

Vous l’aurez compris, tout est question d’accompagnement ! Montrez-vous investi, expliquez lui l’utilité des devoirs et apportez lui les clés de compréhension nécessaires à sa réussite. Peu à peu, donnez lui de l’autonomie, faite lui confiance mais tout en restant disponible. Et puis, entre nous, certaines leçons sont utiles à revoir, même pour les parents !